Production et traitement de données scientifiques

Les chercheurs de l’IN2P3 ont besoin d’une très grande puissance de calcul afin de traiter les données issues de grands instruments scientifiques (accélérateurs, télescopes ou encore satellites) ou réaliser des modélisations et valider les théories scientifiques. Pour cela, ils utilisent les milliers de serveurs du CC-IN2P3 sur lesquels les calculs informatiques sont répartis via un système d’ordonnancement. Les calculs peuvent être séquentiels ou parallèles. Les serveurs de calculs, installés sous le système Linux, embarquent majoritairement des processeurs Intel x86_64, et dans une moindre mesure des processeurs graphiques spécifiques. Les ressources peuvent être utilisées localement ou via une infrastructure de grille de calcul.

Stockage massif de données

Les données scientifiques sont stockées via un système de stockage de masse reposant sur l’utilisation conjointe de différentes technologies de bandes magnétiques et de disques durs conventionnels. Le type de stockage utilisé est une combinaison du niveau de performance requis pour accéder à ces données et de la durée d’archivage. La capacité de stockage du CC-IN2P3 est de 20 Pétaoctets sur disques et de 340 Pétaoctets sur bandes magnétiques.

Réseau

Le CC-IN2P3 a la charge de la connectivité Internet de l’ensemble des laboratoires de l’institut, ainsi que celle de certains sites d’expériences où sont produites les données. Le CC-IN2P3 s’appuie pour cela sur RENATER, le Réseau National de communications électroniques pour la Technologie, l’Enseignement et la Recherche. Le CC-IN2P3 dispose ainsi d’une liaison dédiée à 100 Gbit/s avec le CERN, d’une ligne à 100 Gbit/s pour le réseau privé international LHCONE dédié aux expériences du LHC, d’une ligne à 20 Gbit/s vers les Etats-Unis pour l’expérience LSST, d’une ligne à 100 Gbit/s avec l’IDRIS, et d’un lien à 20 Gbit/s pour l’accès aux réseaux généralistes via RENATER. Le CC-IN2P3 se distingue aussi par son réseau interne avec une épine dorsale en 400 Gbit/s et plus de 1000 connexions à 10 Gbit/s, ce qui en fait l’un des plus rapides de la région Auvergne Rhône-Alpes.

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